
Prod 2021 – Copyright Outhis – États d’être
Les facettes de l’être
Peine à le croire : J’ai peine à croire qu’il soit arrivé, il s’impose, il ne crie gare, l’été répand les degrés, et la joie nous lave du blues.
Quelques petits doutes : À travers la ville, je titube de fier et de tout, et je me noie de mes rêves crétins. J’ai quelques doutes sur ma vie, des délires de partout, désespoirs de fièvre, je mors la crève !
Fou de foules : J’éternue et je crache et j’éructe dans l’eau brulante tout mon mal ! Au moins en tuer une partie avant qu’il ne me crève ! Ça me rend fou de rire, ça me soule, me défoule !
Qu’on le sache et qu’on le chasse : S’il faut que tous on y passe, courage, alors que j’aspirasse l’air, ou bien me léchasse les doigts, au plus vite. Qu’on en finisse, qu’on le chasse ! La vie appelle le courage !
Comparaître, disparaître : Et si nous étions nous tous et plusieurs, et si l’un de nous devait disparaître, la vie ressemblerait à toi sans ne plus être et le chagrin pourrait nous frapper de désarroi et nous laisser sans voie. Oui, c’est la peur pour toi, la peur pour vous et nous en compassion.
Suspense de pensée : Ça plane et reste en suspens, la pensée répète, ne se départit pas, demeure, tourne et se retourne, l’angoisse sans le savoir. Inspire à plein poumons, bloque l’air, relâche, expire ton souffle, ce ne sera pas le dernier soupire.
Crever jour et nuit : Salé ou sucré, qu’est-ce que cela va changer ? Sacré ou soulé, qu’est-ce cela peut changer ? Clarté ou foncé, la vie meurt d’ennui. Changer ou rester, envie aucune jour et nuit. Crever pour mourir autant tout de suite en finir. Non, en dépits de tout, je ne souffre de nulle déprime !
Sans conscience : Salé ou sucré, moi, j’aime les deux. Sacré ou soulé, moi, je m’en fouts des dieux. Crever ou mourir, je n’y pense pas, je ne suis pas fou. Pluie et vent, je sens et je frémis. Soleil et douceur, je sue et je rêve. Pas de mal et pas de stress, je plane et je flâne. Insouciance sans peine, rien ne brise ma vie.
Écrire et désir : J’aime à croire qu’il soit arrivé, il t’explose, il t’écrie sans far, l’amour répand les baisés, et jouir nous lave de désirs.
Ne rien voir, ne rien savoir : À travers la vie, je me m’en mêle et perturbe la fièvre à bout, et je me fais une joie de mes dires certains. J’ignore mes aveuglements sur la vie, mes désirs qui priment sur tout, mes espoirs de chimère, je dors sur mes rêves !
Roule déboule : Je me rue et m’arrache et me percute furie hurlante de tout mon râle ! Au moins en vider une partie avant que ça ne me ronge ! Ça me rend fou de colère, ça me roule, me déboule !
Casse l’humeur : Tant d’humeur nous habitent et tracassent. Honte alors ! Que je lâche mes mauvais airs, ou bien me cache de mes doigts, au plus vite. Qu’on en finisse, qu’on se masque ! Avide, je pars et me casse !
Entre l’œil et la bouche : Et puisque nous sommes tant et plusieurs, et que l’un de nous disparaît, que la vie part sans toi pour n’être que chagrin, frappés de désarroi, morfondus au désespoir. La tristesse goûte sur nos lèvres l’amer destin pour toi, pour vous et nous.
Égosystème : Ça cale et butte en suspens, la pensée répète, ne se rend pas, demeure, tourne et se retourne sur l’ego sans le savoir. Inspire à vains poumons, bloquer l’air, relâche, expire ton souffle, ce sera l’occasion de t’en sortir de toi.
Ouvert jour et nuit : Casser ou durer, cela peut certes tout changer ! Chanter ou luter, cela aussi peut bien changer. Clamer ou pioncer, la vie effleure l’envie. Râler ou pester, la vie rue jour et nuit. Crier pour éblouir autant de son âme s’ouvrir. Oui, et en dépits de tout, je ne manque de nul espoir !
Attend et pourquoi pas : Ce n’est pas, ce n’est pas, ou ne sais pas. Ni marcher, parler, danser, chanter, rêver, penser, ni la peur, la peine, la honte, le spleen, et encore : c’est tout, joyeux ou sérieux, pas toujours mais parfois. Colère et joie, je sens et je frémis. Amour et chagrin, je m’émeus ou je tremble. Des sentiments et des émotions, au calme ou en larmes. Désir de pleine vie : vivre et porter ses ressentis.

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