instants périmés

L’exception nue – La beauté est partout, mais tes regards ne sont qu’en toi et soudain les autres sont nulle part.

L’ivresse des yeux – Que tes yeux te rendent belle que, noyés dans les miens, tu mêles mes sentiments aux tiens, directe et sensuelle.

Les yeux périmés – Ces yeux, ces lèvres, cette main, ce visage, et surtout son regard de toute certitude ont disparu.

Malentendu sous silence – Je ne te l’ai pas dit ? Mais tu le sais. Tu n’as pas pu t’empêcher non plus. Et puis on est parti, mais on ne s’est rien dit.

La sinuosité des corps – Comme des amants, nos yeux se croisaient, se touchaient, se perdaient, revenaient, se retrouvaient. J’étais plongé en toi.

Au parfait de la femme – L’éternité est un souvenir exquis figé dans notre mémoire qui hante la vie comme un espoir.

L’infini de l’âme – Les sentiments ont toujours raison, plus forts que la pensée, ils sont la seule vérité qui nous porte.

Les yeux sous vide – Les mots ne referment et ne ramèneront jamais tes regards, ils ne contiennent que le gout du vide et ne portent que la peine.

À peines et à temps – Peut-être aurait-il mieux valu ne pas se voir, mais l’ignorance vaut-elle mieux que la peine ?

Dessouler l’âme – Je noie mon âme de mots périmés et de phrases frelatées. Ces vains efforts n’apportent nul réconfort.

Un remède d’occasion – L’art continue à remplir les vides et à colmater les fissures de la vie.